Résoudre les problèmes de couverture pour les pompiers

Dans le cadre du plan de modernisation des équipements induit par les contraintes techniques de migration du réseau « FNA », la grande majorité des sapeurs pompiers de Saône & Loire a été progressivement dotée de « bips» Swissphone DE715. Le choix de la marque suisse ne relève pas du hasard, bien au contraire ! Il s’avère même quelque peu historique, car les bips antérieurs provenaient déjà du leader européen des pagers. Non seulement, il y a eu des tests concluants au départ, lors de la migration. Mais, cela repose aussi et principalement sur les retours positifs enregistrés auprès des utilisateurs : bonne qualité ; robustesse ; excellentes sélectivité & sensibilité ; bonne ergonomie ; simplicité d’utilisation… Enfin, « l’existence de modèles récents offrant des performances exceptionnelles, afin de solutionner des cas désespérés a indéniablement conforté la décision », explique David Verchère, technicien au service Transmissions & RSSI du SDIS 71.

Le passage obligé de la « FNA » du 85 MHz au 173 MHz, a entraîné de profondes modifications techniques, outre le changement pur et simple des récepteurs individuels. Pour l’infrastructure, cela a nécessité le remplacement de tous les émetteurs Pocsag, ainsi que de toutes les antennes fixes associées; une modification qui a entraîné une petite amélioration des performances. Le changement de bande VHF s’est également traduit par une meilleure portée des émetteurs, à puissance d’émission égale. Globalement, la couverture POCSAG autour des casernes s’est donc trouvée quelque peu accrue.

Il serait erroné de considérer que les SDIS cherchent à disposer d’une portée maximale pour leurs systèmes d’alarme des personnels. Le principe technique est que les sapeurs-pompiers doivent résider dans un rayon maximum de 5, voire 6 ou 7 kilomètres autour du centre de secours de rattachement, notamment en zone rurale. Au delà, ils habiteraient trop loin et ils mettraient trop de temps pour rejoindre leur centre et partir en intervention. Par contre, le problème qui se pose, c’est celui des cas où, dans ce rayon d’environ 5 kilomètres, il est difficile d’assurer sur les pagers une bonne réception des alertes. Et ce, pour des raisons liées à un relief accidenté, à des rayonnements indésirables provoqués par des lignes électriques à haute tension et du WiFi, ou encore à la présence de certains matériaux… Dans ces cas, il est utile de tester plusieurs modèles de pagers et de déterminer celui qui procure les meilleurs résultats.

Lors de la présentation officielle du s.QUAD, ce qui a intéressé spontanément les responsables du SDIS 71, c’était surtout sa sensibilité qualifiée d’exceptionnelle, car ce pager est auréolé de la réputation d’offrir la meilleure sensibilité du marché ! Cette remarquable caractéristique étend significativement le niveau du champ de réception des bips. Elle devient également possible dans des zones radio électriquement perturbées. En effet, le problème incontournable rencontré et donc bien connu de bon nombre de techniciens des SDIS, c’est celui du pompier qui se plaint de ne pas recevoir les messages d’alertes sur son bip, lorsqu’il est à son domicile! Ces cas, heureusement assez rares, ne touchent que quelques sapeurs-pompiers ! Or, au SDIS 71, même avec le DE715, pourtant déjà gratifié d’une bonne sensibilité, ce phénomène est survenu ! Depuis que des s.QUAD ont été testés dans ces situations particulièrement délicates, cela fonctionne très bien et le problème a disparu… à la grande satisfaction des personnels concernés.

David Verchère cite le cas d’une infirmière qui est également pompier volontaire au sein du SDIS 71. Cette dernière réside à 5 km du centre de secours dont elle dépend, dans un tout petit village avec des maisons dont les murs sont réalisés en pierre. Elle se situe donc tout juste dans le rayon standard des 5 km… Le signal reçu se trouve quelque peu naturellement atténué… Or, les différents modèles de pagers dont elle a été équipée successivement ne procuraient jamais de résultats satisfaisants, à telle enseigne que ses collègues devaient toujours la contacter par téléphone, afin de vérifier que son bip s’était bien déclenché… Pratiquement à chaque fois, sa réponse était négative et le bip ne recevait rien… Désormais, suite à des essais concluants, depuis sa dotation d’un s.QUAD, son bip fonctionne normalement. « Elle est donc devenue opérationnelle à 100% » explique David Verchère.

À force de s’intéresser aux difficultés de réception des pagers dans les configurations particulièrement défavorables, David, le technicien radio du SDIS 71, a relevé deux importants facteurs d’aggravation. D’une part, la proximité d’un téléphone GSM par exemple porté à la ceinture juste à côté du pager perturbe éventuellement la réception ; il est conseillé de porter le bip d’un côté et le téléphone portable de l’autre côté… D’autre part, les environnements de sites avec beaucoup de WiFi et d’informatique, provoquent là aussi des atténuations sur les signaux. Il en va également des lignes électriques à haute tension qui rayonnent… En principe, avec le s.QUAD, ces difficultés de réception s’atténuent : la réception reste correcte.